Témoignages
Anne-Cécile L.
Participant(e)
J'ai perdu mes cheveux une seconde fois suite à une rechute de mon cancer du sein. J'ai souhaité me redécouvrir autrement, mais également pour montrer à toutes ces personnes ayant du mal à s'accepter qu'on peut être beau/belle même sans cheveux. J'ai voulu essayer, à ma petite échelle, de redonner confiance à des personnes souffrant de cette situation.
Cette expérience était totalement incroyable. Je ne pensais pas vivre cela aussi intensément et être aussi émerveillée par le résultat. Je me suis trouvée tellement belle, tellement féminine et ça fait du bien !
Je suis passée par beaucoup d'émotions.
C'est aussi un très bon exercice. J'appréhendais le shooting et finalement l'équipe nous met très vite à l'aise, on se prend au jeu. Encore un énorme merci pour cette expérience UNIQUE.
Marina M.
Participant(e)
Touchée par un cancer rare et agressif, j’en suis à ma 2ème perte totale de cheveux. Je suis passée en un claquement de doigts d’une crinière de lionne à la peau lisse d’un bébé! Et wahooouuu… je me trouve si belle ! Canon, charismatique, stylée, oui les mots sont forts, n’en déplaise à mon égo et à mon miroir! Les gens ont souvent de la peine pour moi en me voyant crâne chauve alors que je le vis très très bien!
J’ai alors voulu mettre cette partie de mon corps à l’honneur en alliant photo et maquillage artistique… Le résultat m’a bluffée !
Je suis allée à un concert le soir même, encore toute maquillée et les retours ont été fabuleux ! Je me suis sentie plus belle et vivante que jamais, mon crâne brillait de mille feux, je n’étais plus la cancéreuse, j’étais LE SOLEIL.
Merci MMK !
Leslie D.
Participant(e)
J'ai perdu mes cheveux une seconde fois suite à une rechute de mon cancer du sein. J'ai souhaité me redécouvrir autrement, mais également pour montrer à toutes ces personnes ayant du mal à s'accepter qu'on peut être beau/belle même sans cheveux. J'ai voulu essayer, à ma petite échelle, de redonner confiance à des personnes souffrant de cette situation.
Cette expérience était totalement incroyable. Je ne pensais pas vivre cela aussi intensément et être aussi émerveillée par le résultat. Je me suis trouvée tellement belle, tellement féminine et ça fait du bien !
Je suis passée par beaucoup d'émotions.
C'est aussi un très bon exercice. J'appréhendais le shooting et finalement l'équipe nous met très vite à l'aise, on se prend au jeu. Encore un énorme merci pour cette expérience UNIQUE.
Emeline D.
Participant(e)
Sacré cadeau de 40 ans, un cancer du sein ! Qui dit cancer dit perte des cheveux. On a décidé de prendre les devants et ce sont mes enfants qui m'ont rasé le crâne. "Maman, t'es jolie !" les mots réconfortants de mon fils de 4 ans m'ont fait me sentir belle même sans ma longue chevelure blonde. Assumer ? Oui et non. Ok à la maison, avec la famille, les amis mais pas en public.
J'ai décidé de ne regarder que le verre à moitié plein. Le positif attire le positif et c'est naturellement que j'ai été mise sur le chemin de Maquille Mon Krâne. Une envie de tenter l'expérience, j'en parle aux copines, billets réservés, direction Paris pour vivre l'exceptionnel !
Bienveillance, Humanité, Douceur et une bonne dose d'Humour et de Kizomba, tous les ingrédients parfaits pour une journée inoubliable.
Aurélie
Participant(e)
J'ai découvert un trou dans mes cheveux à 14 ans. Moins de 2 mois plus tard, j'étais complètement chauve. Jusqu'à mes 21 ans, mes cheveux ont repoussé deux fois puis, en 2011, ils n'ont plus repoussé et j'ai perdu mes cils et sourcils, une étape très dure pour moi. J'ai essayé tous les traitements sans résultat. J’ai énormément eu de mal à m'accepter avec cette nouvelle apparence.
En 2020, je découvre la photographie. Je commence les shootings en modèle amateur. Cela m'a tellement aidée dans l'acceptation de moi-même !
Quand on me propose le projet MMK, j'accepte tout de suite. J’ai passé un super moment, toute l'équipe a été adorable et le maquillage incroyable. Même si je ne montre pas mes émotions facilement, j’étais très touchée au fond… Je me suis sentie belle, forte et puissante.
Amélie
Participant(e)
J'ai compris que je perdais mes cheveux au collège. J'avais intériorisé que ce n'était pas normal, j'avais peur qu'on le découvre. J'ai vécu avec ce sentiment jusqu'à mes 26 ans, quand j'ai commencé à prendre la parole pour partager mon expérience. J'ai alors décidé de me raser la tête: j'en avais marre de subir ma perte de cheveux et ma pelade a évolué vers une chute totale. J'ai apprivoisé mon crâne nu petit à petit avec l'envie d'assumer cette apparence, même si c'est parfois difficile de se confronter aux regards des autres.
L'expérience MMK s'inscrit pour moi dans la volonté de sublimer ce crâne nu et d'en faire une force : j'aime l'idée de pouvoir la décorer, comme si je l'accessoirisais. D'oser attirer encore plus les regards dessus, en portant fièrement la création réalisée.
Juliette O.
Participant(e)
Il y a 10 ans, je perdais mes cheveux, mes poils, mes cils et mes sourcils. Je ne savais plus qui j’étais. Je voyais les traits de mon visage s’effacer petit à petit. Je perdais le symbole de ma féminité et mon identité (ce que je croyais !). Durant toutes ces années, je suis restée cachée à pleurer, muette, tétanisée à l’idée de ce que pourraient dire les autres. Aujourd’hui, je choisis de me libérer et de me montrer telle que je suis. J’ai accepté ma tête nue et je l’aime, elle est ma force, ma beauté et ma singularité. Et là, elle est devenue une œuvre d’art qui porte un message : toutes les beautés ont leur place et chaque corps raconte. Voici tous les MOTS qu’il y a dans ma tête ! Ils ont poussé mes MAUX. J’espère qu'ils formeront des phrases qui se transformeront en vie. LOVE.
Nicolas
Participant(e)
Dès la fin du 1er cycle de chimiothérapie, je me suis rasé. À l'époque, peu de vie sociale donc pas d'incidence particulière. À 30 ans, la chute « 2ème édition » a fait plus mal car j'ai su que ce serait permanent. Cela fait 14 ans et je rêve souvent que mes cheveux ont repoussé. Au réveil, je suis dégouté de n'avoir ne serait-ce qu'un épi.
Alors quand on m'a proposé MMK, banco ! Mettons en valeur ce désert capillaire ! Cela m'a fait du bien qu'on prenne soin de moi car Dieu sait que j'aimais me faire papouiller le cuir chevelu. C’était un moment inattendu où on se sent important, cajolé et regardé.
La création sur le thème aquatique avec plein de paillettes m'a surpris, mais quel résultat ! Poséidon m'a liké et Aquaman me jalouse. Je retrouve autant de paillettes chez moi que dans ma vie.
Mathilde S.
Participant(e)
Il a fallu que ma perte de cheveux soit si flagrante pour que je me décide à ne plus nier la maladie. J’ai tant espéré que cela s’arrête et que les cheveux repoussent comme les précédents épisodes, sans rien faire. Les chutes des cils, des sourcils, des cheveux furent les plus stigmatisantes car ensemble elles m’affichaient comme une malade ayant perdu sa féminité.
Éric et Vanessa m’ont faite avancer vers la résilience. En participant au projet d’exposition Histoires de Krânes, la magie de l’alignement des planètes allait s’opérer. Réalité magnifiée par ce maquillage unique fait de petites planètes, ces couleurs lumineuses et chaudes qui signent la vitalité de ma personnalité et de nos émotions ressenties tous autour de ce projet si bienveillant.
Il y aura eu un avant et un après MMK !
Jérémy C.
Participant(e)
Atteint d’un cancer testiculaire métastatique, j'ai été traité pendant un an et demi par chimiothérapie, thérapie cellulaire avec autogreffe puis chirurgie au niveau abdomino-pelvien pour retirer les tumeurs sur la chaîne ganglionnaire et nécrose sur plusieurs organes.
La perte de cheveux a été difficile sur le moment, puis la phase d'acceptation a pris le dessus.
L'expérience Maquille mon Krâne a été un moment très agréable, suspendu dans le temps, et a donné du sens à mon parcours. La création artistique était ciblée sur une notion de super-héros et, en effet, nous sommes des super-héros…
Lise
Participant(e)
J’ai perdu mes cheveux en quelques mois puis mes sourcils et mes cils. J’ai adoré la création choisie pour moi. Le maquillage était très beau. J’aime le rose et les paillettes et j’ai aimé briller toute la journée !
Zoé A.
Participant(e)
J’ai perdu tous mes cheveux et poils de mon corps en l’espace de quatre mois. C’était très rapide et très très dur à vivre. Mais avec le soutien de mes amis et de ma famille, j’ai su surmonter cette épreuve.
Cela fait maintenant quatre ans que je m’assume pleinement en étant une femme chauve. Je n’ai jamais eu plus confiance en moi que maintenant et finalement, l’alopécie était la meilleure chose qui aurait pu m’arriver…
On m’a permis de vivre une très belle expérience. On m’a vite cernée et comprise, c’est pourquoi le maquillage choisi pour moi ne pouvait pas être mieux réalisé !
Jean-Philippe O.
Participant(e)
Outre la maladie en elle-même , le stress provoqué par l'annonce de mon HIV en 1984 me fit perdre partiellement mes cheveux en quelques mois. Je suis passé du catogan aux cheveux très très courts, du jour au lendemain. Surtout ne pas camoufler.
En 1996, lorsque mon Sida s'est déclaré, je décidais de raser le peu qu'il me restait. Avec cette phrase pour leitmotiv : le crâne dénudé n'a rien à cacher.
Quel bonheur, lors de cette expérience Maquille mon Krâne, de rire autant avec autant de bienveillance dans une même journée.
Popox
Participant(e)
Mon parcours a été sinueux. Passant du harcèlement scolaire au collège quand j’ai perdu la totalité de ma pilosité, à mes balades dans les rues des villes où je vogue, chauve, et fièr.e.
Aujourd’hui pour moi, mon crâne nu est qui je suis, en fait partie, du moins. J’en suis fièr.e, je crois, quant au parcours que ça a été dans ma vie d’enfant/d’adolescent.e. Il fait partie de moi, il est beau, vraiment relou l’été avec les coups de soleil, ou l’hiver quand j’oublie le bonnet. Mais je l’aime bien!
Je l’ai aimé très fort quand il était orné de fleurs séchées le jour du shooting.
Grâce
Participant(e)
Deux cancers du sein à douze ans d’écart et le même stress d’affronter le regard du monde extérieur sur ce crâne nu, souvent synonyme du passage par la case chimiothérapie et d’apitoiement. Dans l’intimité de mon entourage, ce crâne nu ne m’a pas posé de problème…le shampoing est tellement plus rapide !
L’association Maquille mon Krâne a mis de la couleur dans cette nouvelle expérience de la maladie et m’a réconciliée avec mon image le temps d’un instant. Cela m’a donné l’opportunité de faire sourire les Parisiens à l’heure de pointe dans le métro et ça, c’est très fort !
Fleur
Participant(e)
À ce jour, je cumule trois chimiothérapies donc trois fois que je perds mes cheveux. Il était impossible, les deux premières fois, de sortir sans perruque ni foulard. Et là, grâce à Maquille mon Krâne, j’accepte totalement.
J’étais très touchée quand j’ai vu le résultat final (…) Des strass pour moi. Pour fêter mes dix ans de vie, pour me rappeler que j’habitais à Rio, que je défilais au Carnaval… Je me suis sentie femme, féminine, conquérante et libre. Maintenant, j’ose sortir crâne nu. Je me sens même très bien et trouve une certaine liberté.
Nataëlle D
Participant(e)
J’ai perdu mes cheveux en mars 2023 suite à des traitements de chimiothérapie. Cela avait déjà été le cas en 2018.
En 5 ans, de très belles choses ont vu le jour, dont l’association Maquille mon Krâne. À force de voir tous ces beaux crânes maquillés sur les réseaux, ces dernières années, j’ai décidé de franchir le cap ! Je trouve que c’est une manière géniale de transcender l’expérience de ne plus avoir de cheveux. J’ai décidé de me faire maquiller le crâne pile la semaine de ma dernière chimio, pour fêter la fin des traitements lourds.
J’ai adoré l’expérience ! Fanny et Violette, la photographe, ont été aux petits soins pour moi. Je me suis sentie comprise et très bien entourée. Je suis ravie des photos suite à ce maquillage et ce shooting. Je recommande cette expérience à toutes !
Manon L
Participant(e)
Lors de ma deuxième perte de cheveux, j'étais moi-même à l'aise avec ce crâne mais je n'arrivais pas à sortir sans turban tout de même (ah le regard des autres, surtout celui des gens que j'aime !).
J'ai voulu refaire une session MMK pour clôturer aussi cette deuxième perte de cheveux, un an quasiment jour pour jour après la première qui m'avait tellement apporté. Ça ne pouvait qu'être encore plus fort la deuxième fois.
L'expérience a été encore plus intense, plus riche et c'est incroyable à quel point ça fait du bien. Ça se multiplie à chaque session !! Se rendre compte aussi que j'ai changé en un an, que je suis devenue plus forte, plus apaisée, et plus alignée avec moi-même et mon reflet.
Je pense que ces deux sessions m'ont aidée, m'aident et m'aideront à chaque moment de ma vie.
Margaux J.
Participant(e)
Quand m’a annoncé que j’allais perdre mes cheveux avec la chimio, j’ai été dévastée. J’allais perdre mon identité. Je ne me suis pas détestée crâne nu mais il était difficile de me trouver belle surtout quand les cils et sourcils sont partis à leur tour.
Je voulais tenter cette expérience. J’avais besoin de me trouver belle et femme à nouveau. Mes amies m’ont fait ce cadeau. Et ce fut une expérience magique, incroyable.
Je me suis dit «p*tain que je suis belle, on ne dirait pas que c’est moi» ! Je me suis sentie puissante, invincible. Ça m’a permis de me réapproprier mon corps et mon image, et de découvrir cette nouvelle version de moi sous sa plus belle forme…
Je recommande cette expérience mille fois ! Chaque personne mérite de se voir de cette manière, de se sentir unique et spéciale!
Amélie C.
Participant(e)
Un cancer du sein à 33 ans c'est une épreuve de la vie. Pourquoi ne pas en faire une expérience et vivre des choses que je n’aurai pas vécu en temps « normal » ?
J'ai très rapidement adopté et fièrement assumé mon crâne nu. On peut être belle et féminine même sans cheveux !
L'aventure MMK m'a permis de laisser une trace, via un témoignage mais aussi une image peu commune. Mon visage et mon crâne sont devenus un lieu d’expression artistique. Ce parcours de la maladie change le rapport au corps et à l’image, la photo est un outil merveilleux surtout dans ce cadre bienveillant !
Une belle rencontre, une expérience riche et humaine qui aura marqué la dernière fois où je me suis rasée la tête. Après la séance, la repousse a été impressionnante, comme un clap de fin.
Un conseil : vivez ce moment
Emilie R.
Participant(e)
Lors de mon diagnostic initial, une des sources d'angoisse les plus importantes a été la perte de mes cheveux. Après quelques jours passés à pleurer, le passage par "l'étape tondeuse" a été aussi difficile que libérateur. J'avais décidé de prendre les rênes, de ne pas subir cette perte de cheveux. Mon crâne nu comme un symbole de mon combat.
J'ai découvert MMK sur les réseaux sociaux après ma 1ère rémission. Lors de ma récidive, mon petit crâne de nouveau à nu, je me suis dit qu'il fallait que je saute le pas et m'offre cette expérience.
Je suis arrivée déterminée mais avec beaucoup d'appréhension quant à la séance photos. Fanny et Violette ont formé une équipe de choc pour me rassurer, me mettre en confiance, me guider. Je me suis sentie chouchoutée, écoutée, comprise. Un vrai bonheur !
Lucie P.
Participant(e)
À l’annonce de mon cancer, j’ai rapidement compris que j’allais perdre mes cheveux. J’étais dévastée. Une grosse partie de mon identité reposait sur ma crinière. J’avais peur de ne plus me reconnaître,ne plus me sentir belle.
Ma meilleure défense a été de transformer l’épreuve en opportunité. J’allais être chauve, qu’à cela ne tienne, je veux profiter de cette expérience que je n’aurais jamais osé vivre en d’autres circonstances. J’ai découvert MMK avant même de perdre mes cheveux. Une évidence. Mais quelle idée de génie ! J’avais même soudainement hâte d’être chauve !
Cette journée restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur. Rien qu’en existant, MMK m’a aidée à aimer mon crâne avant même que je le rencontre, et cette journée suspendue dans le temps m’a permis de lui faire honneur !
Mathilde C.
Participant(e)
Atteinte d’alopécie depuis l’âge de 1 an, je n’ai jamais vraiment mal vécu le fait d’être chauve et j’ai toujours porté des foulards depuis mon enfance.
Mais une petite voix me disait que je ne l'assumais pas autant que je le croyais car depuis 26 ans, je n'ai jamais retiré mon foulard en public.
Cette expérience m’a permis de comprendre que l’on peut être belle et féminine en toute circonstance, qu’on est capable de bien plus que ce que l’on pense.
Aujourd’hui, j’ai relevé le défi de faire des photos crâne nu et de sortir en public avec mon magnifique maquillage.
Ce fut assez compliqué mais je suis plus que fière de moi et je ne remercierai jamais assez Fanny pour cette incroyable expérience.
J’espère que MMK réchauffera le cœur de beaucoup d’autres personnes avec ses œuvres d’art.
Camille S.
Participant(e)
J’ai dû vivre l’alopécie suite à de la chimiothérapie, donc forcément il y avait déjà les mauvaises nouvelles à digérer…Mais l’annonce de la perte de mes cheveux fut un crève-coeur pour moi.
J’ai eu la douloureuse sensation de perdre mon identité, ma féminité… Il fallait que je fasse quelque chose de ce crâne que je n’aimais pas d’avance.
Ayant fait du théâtre et du mannequinat, je suis sensible à toute forme d’art, et MMK a été une révélation… Comme je le pressentais, cette expérience humaine fut incroyable… D’un point de vue personnel, une vraie thérapie. Je suis ressortie du shooting pleine de force, de confiance, de fierté. J’ai même osé sortir le crâne nu dehors, ce que je n’avais pas réussi jusque là…
Merci MMK pour ce souvenir, de m’avoir permis de me réapproprier mon corps.
Charlène C.
Participant(e)
Ma pelade universelle a commencé à 20 ans. Lorsque je m’en suis rendu compte, j’avais déjà perdu mes cheveux à l’arrière de la tête. En quelques mois, tout est tombé.
Se construire avec cette différence n’a pas été facile, surtout vu mon métier: professeur en collège. Mes cils et sourcils tombent et repoussent par cycle, je ne m’y attache plus…
Aujourd’hui, je l’accepte, j’en parle assez librement mais je continue à porter une perruque la plupart du temps.
J’ai depuis très longtemps envie de me faire tatouer le crâne et faire MMK ne pouvait que me conforter dans l’idée!
On est toutes belles malgré nos différences !
Une journée à se faire chouchouter, un shooting qui te fait sortir de ta zone de confort… Ce genre d’expérience ne fait que renforcer l’estime de soi et ça fait un bien fou.
Eloïse B.
Participant(e)
À mon crâne chéri,
Au début de mon alopécie,
Je t’ai haï,
Je t’ai caché,
Je t’ai accepté,
Je t’ai conquis….
Aujourd’hui, je te chéris.
Merci MMK de prendre soin de nous, des têtes nues qui se baladent un peu partout et de nous montrer, nous réaffirmer que nous sommes belles, que ce soit le temps d’un traitement ou pour beaucoup plus longtemps…

Nina B.
Participant(e)
À l’annonce de mon cancer, j'ai su que je n’allais pas vivre l’aventure pour rien. J’ai toujours aimé l’art et j’ai pensé à jouer avec ce crâne nu pour me dire à moi-même « Si tu peux le montrer, tu peux tout faire ! »
L’univers m’a entendue et je suis tombée sur Fanny.
Je savais qu’elle allait magnifier ma force. Je voulais me souvenir que je pouvais être fière de moi et dire que le beau est partout, même dans la maladie.
J’ai passé une journée incroyable. Je suis sortie avec mon maquillage et je savais que dorénavant, j’étais invincible.
Le regard des autres ne m’atteint plus. Désormais, c’est le regard que je porte sur moi qui m’importe et le cancer m’a rendue terriblement fière de qui je suis.
MMK, c’est être enfin soi-même aux yeux du monde et aimer ce que l’on voit éternellement.
Jenifer L.
Participant(e)
À l’annonce de ma maladie, première question posée à mon médecin : "Est-ce que la chimio me fera perdre mes cheveux ?" Quand il m’a dit que c’était inévitable, j’ai fondu en larmes.
Mais petit à petit, je me suis approprié ce nouveau moi… J’ai « assumé » en étant le plus souvent possible tête nue… Mais le regard dans le miroir a toujours été un peu fuyant !
Dès que j'ai découvert MMK, j’ai eu une révélation. Je me suis dit qu’il fallait impérativement que je le fasse, cela dégageait tellement de choses… Toutes ces femmes qui ont mené un combat et qui ont fait cette chose rien que pour elles !
Je suis toute retournée de cette journée… Je me suis sentie comme une star, une mannequin.
Jamais je n’aurais cru ressentir cela un jour !
Je crois que je suis en train de découvrir une nouvelle moi…
Justine A.
Participant(e)
Septembre 2020. J’ai 24 ans. Le diagnostic tombe : j’ai un cancer, lymphome de Hodgkin. Très vite, mes cheveux tombent. Ça me déchire le coeur, je perds une partie de moi. Je me cache sous des turbans et des perruques. Vient alors la repousse, c’est aussi une période compliquée mais je prends mon mal en patience…
Sauf qu’en avril 2022, j’apprends ma récidive. Je reperds mes cheveux… pour la deuxième fois. Cette fois-ci, il me faut une solution pour accepter mon image. Et je me lance dans le projet MMK.
Ça a été une super expérience, un instant hors du temps, je me montre crâne nu et je me laisse aller, en totale confiance.
J’avais besoin de garder un souvenir positif de cette période « négative » de ma vie.
MMK a si bien rempli sa mission, je crois même que je me suis trouvée belle.
Kate B.
Participant(e)
Quand on m’a diagnostiqué mon cancer du sein mi-juillet 2022, terrifiée, ma première question était de savoir si j’allais avoir de la chimiothérapie, et perdre mes cheveux.
La réponse fut sans appel, quelle douleur ! Mes cheveux étaient ma personnalité, ma féminité.
Mes 2 filles me rasent. C’est fait, je ne suis plus moi. Je n’arrive plus à me regarder sans pleurer. Ça y est, j’ai un cancer, il est bien présent, tous le verront maintenant.
Alors quand on m’a parlé de MMK, je me suis dit que si une personne arrivait à changer la vision que j’ai de ce crâne nu, alors il fallait que je vive cette expérience incroyable.
Une journée de partage, d’échanges, de confidences, un boost énorme, des rires, des larmes.
Une formidable aventure et la chance d’avoir mon crâne sublimé en oeuvre d’art.
Julie B.
Participant(e)
Un cancer du sein à 33 ans ? Je n’aurais jamais pensé que ça m’arriverait. Quand on m’a annoncé que j’allais avoir de la chimio, ce fût un choc, alors que la mastectomie non. J’étais terrifiée à l’idée que mes filles me voient comme ça, ne me reconnaissent pas.
Je n’assume pas ce crâne chauve, je sors toujours avec ma perruque ou mon turban.
Me lancer dans ce projet a été un véritable challenge, jamais je n’ai montré mon crâne nu à d’autres personnes que mon conjoint ou mes filles.
Fanny m’a sublimée. J’ai aimé mon reflet dans le miroir, je n’avais pas de mot pour exprimer ce que je ressentais…
Une vraie thérapie pour apprendre à m’accepter et me sentir jolie.
Je suis tellement fière de l’avoir fait et d’avoir ces magnifiques photos en souvenir d’un passage douloureux de ma vie.
Anne-Sophie G.
Participant(e)
Pour moi, chevelure a toujours été synonyme de féminité, tout du moins une manière de montrer la mienne. Ne pas pouvoir la contrôler avec cette alopécie à cause de la chimio a été extrêmement difficile à vivre.
Étrangement, surtout avant la chute. Parce qu’il y avait beaucoup d’appréhension.
Lorsque mon crâne est devenu totalement nu, cela m’a fait bizarre, mais j’ai aimé. C’est très régressif de toucher son crâne. Et très agréable finalement.
Le plus dur, c’est le regard des autres, et ce crâne qui renvoie à la maladie.
L’idée de cette session MMK, c’était immortaliser ce moment de vie. Laisser une trace positive de ce vécu.
Finalement, ça a été au-delà de ça.
Ça m’a beaucoup aidée à m’aimer avec mon crâne nu. Quand je regarde les photos, je vois une belle femme, plus une femme malade.
Peggy B.
Participant(e)
Moi c’est Peggy et j’ai 47 ans. Mon cancer a été découvert lors de mon contrôle annuel. On m’annonce que je vais devoir faire de la chimio et là pour moi, c’est le drame. Je perds alors tout signe de féminité : ma poitrine, mes cheveux. C’est une descente aux enfers. J’ai dû me résoudre à raser mon crâne. Je m’étais apprêtée et quand je me suis vue dans le miroir, je me suis trouvée jolie. Jolie sans cheveux ! Mais oui !
J’ai souhaité réaliser une séance MMK car j’ai trouvé qu’il y avait quelque chose de puissant, de beau et de fort… Cette séance marquerait pour moi la fin des traitements et la renaissance. Lorsque je me suis vue dans le miroir, je me suis trouvée canon et je me suis sentie "surpuissante". J’étais tellement fière de moi, et du chemin que je venais de parcourir.
Yasmine B.
Participant(e)
J'ai découvert que j’avais un cancer du sein triple négatif à 36 ans. J’ai perdu mes cheveux très vite et j'ai décidé de le prendre comme un jeu de saison : je me suis imaginée comme un arbre qui perdait ses feuilles, c’était l’automne…
Puis est arrivé l’hiver et là, je n’avais plus rien avec les grosses chimios, ni cils ni sourcils… Dur de se reconnaître.
Je savais que le printemps allait arriver pour moi et que je devrais aller voir Fanny pour me sentir comme un arbre dont les feuilles repoussent. Et elle a fait renaître ces feuilles et ces fleurs.
À partir de là, mes cheveux ont commencé à repousser… la magie a fait effet !
Merci pour cette belle expérience, que je recommande à tous ceux et celles qui passent par cette dure épreuve.
Que la fleur en eux renaisse encore plus belle…
Manon L.
Participant(e)
Août 2021, un mois avant mes 26 ans. On m’annonce un cancer sur le rein, métastasé aux poumons et aux os. L’impression de se prendre un bus en pleine face.
Une biopsie plus tard, et l’oncologue pose les mots : sarcome d’Ewing extra-osseux, un cancer pédiatrique rare.
L’heure ensuite est à la bataille. Mais ce qu’on dit est vrai : on se trouve une force immense dont on n’a pas idée, parce que la seule chose que l’on veut, c’est VIVRE, tout simplement.
Je me suis lancé le pari de faire partie de ce projet : immortaliser ce moment bouleversant de ma vie et le rendre beau. Transformer le négatif en positif.
Et quelle expérience… Un boost énorme de confiance en soi, vraiment, à un moment où on en manque terriblement.
Je suis d’ailleurs repartie crâne nu dans la rue, c’était la première fois.
Anaïs G.
Participant(e)
C’est lors d’Octobre Rose 2021 que je découvre cette boule dans mon sein. Ça ne peut pas être un cancer, je suis jeune et n’ai aucun antécédent. Et pourtant, le ciel me tombe sur la tête quelques semaines après. Je découvre une autre moi, sans cheveux. L’acceptation est très dure, mon reflet dans le miroir n’est plus moi.
Finalement je m’y fais, le regard des autres n’est pas aussi dur qu’attendu et je me balade le crâne nu ! Puisqu’il faut passer par là, autant faire de cette épreuve une force ! Alors aujourd’hui, je fais de mon crâne une oeuvre d’art ! Pour qu’elle me rappelle que j’ai été forte et que j’ai vaincu ce méchant crabe !
Magnifique. Voilà comment je me trouve. Magnifique avec mon crâne d’oeuf ! C’est une première!
Une expérience inoubliable qui m’a permis d’assumer ce crâne.
Julie B.
Participant(e)
Tel un « uppercut », le cancer du sein m’avait choisie, moi, Julie, maman de deux enfants. L’annonce à mes proches, la culpabilité, la perte de mes cheveux, de ma féminité et de l’estime de soi m’ont mise KO. Mais je me suis redressée et je suis montée sur le ring pour l’affronter en trouvant du positif malgré la maladie.
L’une de mes victoires a été d’apprécier mon crâne nu et de me trouver belle. Comme quoi !
Fanny avait carte blanche. Elle a pris le temps de me connaître avec l'aide de ma soeur pour mettre des touches qui me ressemblent.
La sensation des pinceaux sur ma peau m’a procuré un réel bien-être. Mon crâne comme support d’oeuvre d’art m’a permis, l’espace d’un instant, d’oublier ma maladie. Un moment positif dans mon parcours de soins.
N’hésitez pas à vivre cette expérience !
Yvana B.
Participant(e)
L’annonce de mon cancer a été, comme pour tout le monde, un grand choc. La maladie a été un combat à part entière, mais la perte de cheveux en a été un autre.
Se sentir féminine sans cheveux est évidemment très complexe, c’est un apprentissage. Et Maquille mon Krâne est une très bonne façon « d’apprendre » à aimer son crâne chauve. L’embellir, apprendre à le chérir, en prendre soin.
Cette expérience m’a également permis d’honorer mon combat et d’immortaliser ce moment. Merci Maquille mon Krâne.
Alexandra G.
Participant(e)
J’avais très envie de vivre un moment comme celui de l’expérience MMK. Ces photos sont destinées à mes proches, en guise de cadeau d’adieu, pour qu'ils gardent un souvenir de moi le plus près possible de ce que je suis. La dualité, cette chimère que je suis, est totalement bien représentée.
Vous m'avez fait me sentir belle, unique, invincible… Vos émotions, votre sincérité, tout le cœur que vous y avez mis, c'est juste dingue. J’ai pris énormément de plaisir. Vous m'avez donné beaucoup de force, beaucoup de positif. J'ai descendu 500 mètres dans la rue, avec le crâne nu maquillé, et les gens avaient beau regarder, je ne faisais que sourire.
Et ce sentiment ne me quitte plus. C'était comme une thérapie accélérée. Je suis comme ça sans cheveux, malade du cancer, et alors ?
Kristelle G.
Participant(e)
Quand, à 37 ans, on m’a appris que j’avais un lymphome de Hodgkin, je me suis dit: « que vais-je faire de cette information ? » Puis, j’ai pensé que c’était une nouvelle expérience à vivre.
Cependant, toutes les étapes ont été très dures ; les ponctions chirurgicales, les éprouvantes chimiothérapies, les cheveux qui tombent, 12 kilos qui disparaissent, de nouvelles cicatrices et un boîtier sous la peau.
Un nouveau corps, une nouvelle tête.
MMK est arrivé à un moment où je ne supportais plus le traitement. Je me disais « dans X jours, j’ai cette séance ».
C'était comme une après-midi entre copines. Entre rires et compliments, je me sentais belle et je n’ai pas pensé une seconde que mes cheveux étaient tombés à cause de la chimio.
Les raser a même été une sorte de rituel de purification.
Sophie M.
Participant(e)
Au-delà de l’aspect artistique de ce projet extraordinaire dans le bien-être et le symbolisme qu’il apporte, il était vital pour moi de le faire…J’avais un profond dédain pour mon crâne de piaf et mon image en général.
MMK, c’est donner la possibilité aux femmes atteintes d’alopécie de transformer leur mépris pour cette image nue d’elles-mêmes en espoir et beauté.
Mais c’est surtout le moyen, peut-être, de trouver une porte pour le chemin de sa RÉSILIENCE.
J’ai passé cette journée comme un instant hors du temps. Je me suis livrée corps et presque âme à Fanny, en toute confiance.
À la découverte des photos, j’ai été sidérée et émerveillée par ce qu’elle avait fait.
Il y avait tout. Au-delà de tout.
Cette magicienne avait surpassé mes rêves… je la remercie du plus profond de mon coeur.
Elodie C.
Participant(e)
C’est à 35 ans, en plein sevrage de mon fils de 7 mois, que j’ai découvert une boule dans mon sein droit. Cancer du sein HER2 +++ et hormonodépendant. C’était le début de mon combat…
Quand on me l'a annoncé, j’ai tout de suite pensé à la perte de mes cheveux. C’est ce qui m’a fait le plus peur.
J'ai d’ailleurs acheté une perruque pour cacher cette alopécie. Je ne l'ai finalement jamais portée : j’avais l’impression d’être déguisée. Mon entourage m’a vue le crâne nu et m’a convaincue que j’étais belle ainsi.
Moi qui voulais cacher ma maladie, je me suis retrouvée à sortir la tête nue en me disant qu’il n’y avait finalement aucune honte à montrer qu’on se bat pour sa vie.
J’ai appris à m’aimer ainsi et aujourd’hui je peux le dire, on peut être féminine même sans un cheveu sur le caillou.
Whitney N.
Participant(e)
Un cancer du sein à 28 ans, ça existe et pourtant, je n’y croyais pas. J’ai tout de suite pensé à la perte des cheveux et j’étais horrifiée par le regard des autres. Je n’avais qu’une seule envie : me faire petite, disparaître le temps du traitement.
Puis j’ai rencontré des femmes (des guerrières) qui m’ont rappelé que, malgré la maladie, la vie continue et qu’il faut en profiter un maximum.
L’idée de sublimer mon crâne, celui que je ne supportais pas de voir et que je m’efforçais de cacher, me semblait originale. J'ai fait part à Fanny de mon envie de faire du bodypainting pour m’aider aussi à voir ma mastectomie différemment…
Je me cherche, et au travers de MMK, je me découvre et surtout, je me réconcilie avec cette nouvelle image de moi. Toujours rayonnante. Malgré les épreuves…
Amandine K.
Participant(e)
J'ai été diagnostiquée à 34 ans. Maman de deux petits garçons de 3 ans et 8 mois, le plus dur pour moi a été l’impact que la maladie a eu sur ma vie de famille. Je vis avec la peur au ventre de ne pas les voir grandir, de ne pas vieillir aux côtés de mon mari. J’ai accepté ma nouvelle tête, mais pas le cancer.
J’ai essayé de trouver des témoignages sur les réseaux et je suis tombée sur Fanny.
Je suis allée à notre session Maquille mon Krâne avec l’idée de passer un beau moment et me changer les idées. Mais ça a été bien plus que ça ! Me voir comme ça était magique, et le retour positif des gens a été pour moi une vraie force, une énergie nouvelle que j’ai reçue.
Ma grand mère, qui a du mal à me voir chauve, m’a demandé un poster d’une photo de moi comme ça et ça, ça n’a pas de prix...