Témoignages
Margaux J.
Participant(e)
Quand m’a annoncé que j’allais perdre mes cheveux avec la chimio, j’ai été dévastée. J’allais perdre mon identité. Je ne me suis pas détestée crâne nu mais il était difficile de me trouver belle surtout quand les cils et sourcils sont partis à leur tour.
Je voulais tenter cette expérience. J’avais besoin de me trouver belle et femme à nouveau. Mes amies m’ont fait ce cadeau. Et ce fut une expérience magique, incroyable.
Je me suis dit «p*tain que je suis belle, on ne dirait pas que c’est moi» ! Je me suis sentie puissante, invincible. Ça m’a permis de me réapproprier mon corps et mon image, et de découvrir cette nouvelle version de moi sous sa plus belle forme…
Je recommande cette expérience mille fois ! Chaque personne mérite de se voir de cette manière, de se sentir unique et spéciale!
Amélie C.
Participant(e)
Un cancer du sein à 33 ans c'est une épreuve de la vie. Pourquoi ne pas en faire une expérience et vivre des choses que je n’aurai pas vécu en temps « normal » ?
J'ai très rapidement adopté et fièrement assumé mon crâne nu. On peut être belle et féminine même sans cheveux !
L'aventure MMK m'a permis de laisser une trace, via un témoignage mais aussi une image peu commune. Mon visage et mon crâne sont devenus un lieu d’expression artistique. Ce parcours de la maladie change le rapport au corps et à l’image, la photo est un outil merveilleux surtout dans ce cadre bienveillant !
Une belle rencontre, une expérience riche et humaine qui aura marqué la dernière fois où je me suis rasée la tête. Après la séance, la repousse a été impressionnante, comme un clap de fin.
Un conseil : vivez ce moment
Emilie R.
Participant(e)
Lors de mon diagnostic initial, une des sources d'angoisse les plus importantes a été la perte de mes cheveux. Après quelques jours passés à pleurer, le passage par "l'étape tondeuse" a été aussi difficile que libérateur. J'avais décidé de prendre les rênes, de ne pas subir cette perte de cheveux. Mon crâne nu comme un symbole de mon combat.
J'ai découvert MMK sur les réseaux sociaux après ma 1ère rémission. Lors de ma récidive, mon petit crâne de nouveau à nu, je me suis dit qu'il fallait que je saute le pas et m'offre cette expérience.
Je suis arrivée déterminée mais avec beaucoup d'appréhension quant à la séance photos. Fanny et Violette ont formé une équipe de choc pour me rassurer, me mettre en confiance, me guider. Je me suis sentie chouchoutée, écoutée, comprise. Un vrai bonheur !
Lucie P.
Participant(e)
À l’annonce de mon cancer, j’ai rapidement compris que j’allais perdre mes cheveux. J’étais dévastée. Une grosse partie de mon identité reposait sur ma crinière. J’avais peur de ne plus me reconnaître,ne plus me sentir belle.
Ma meilleure défense a été de transformer l’épreuve en opportunité. J’allais être chauve, qu’à cela ne tienne, je veux profiter de cette expérience que je n’aurais jamais osé vivre en d’autres circonstances. J’ai découvert MMK avant même de perdre mes cheveux. Une évidence. Mais quelle idée de génie ! J’avais même soudainement hâte d’être chauve !
Cette journée restera gravée dans ma mémoire et dans mon cœur. Rien qu’en existant, MMK m’a aidée à aimer mon crâne avant même que je le rencontre, et cette journée suspendue dans le temps m’a permis de lui faire honneur !
Violette Laval
Photographe
J’ai rencontré Fanny aux débuts de Maquille Mon Krâne et c’était exactement le genre de projet dans lequel je voulais m’investir ; faire de la photographie un moyen d’aider et de partager une expérience unique avec chaque personne. Au delà du résultat, les moments que l’on passe avec le modèle pendant les séances sont tout aussi importants et j’en sors souvent aussi comblée que les participant(e)s !
C’est une expérience qui fait grandir et qui m’apporte beaucoup dans mon travail mais aussi dans mon évolution personnelle. Toutes ces rencontres sont tellement enrichissantes.
Je suis vraiment ravie de faire partie de la grande aventure MMK !
Sophie B.
Accompagnant(e)
Lorsque ma petite sœur a été diagnostiquée d’un cancer du sein triple négatif, il était essentiel pour notre famille de l’accompagner dans son combat avec bienveillance et de la rendre actrice de son parcours de soin.
En tant qu’infirmière et consultante en image, je suis convaincue que prendre soin de son image est loin d’être superflu et peut aider à mieux vivre la maladie.
Nous avons organisé avec mon frère une virée parisienne pour que Julie puisse vivre cette expérience exceptionnelle de sublimer son crâne en œuvre d'art.
Un moment extraordinaire où l’art, l’humain, la bienveillance, la beauté, le partage, la créativité et l’amour de la vie étaient réunis pour dire bonjour à une nouvelle Julie et un grand "fuck" à ce K.
Nous souhaitons une très longue vie à ce magnifique projet !
Mélanie
Ambassadeur/drice
Atteinte d’un cancer du sein en 2019, j’ai toujours prôné l’estime de soi, la féminité et l’acceptation de mon image lors de mon parcours de soin.
La démarche artistique de Maquille mon Krâne me touche et est fidèle à mes valeurs. Je crois profondément aux vertus thérapeutiques du beau, de l’art et de la photographie. Et quelle meilleure manière de sublimer l’alopécie, de casser les codes et de changer les regards ? Une œuvre d’art sur un crâne nu ❤️
Louise Favier
Makeup Artist
L'une des raisons qui a fait que je suis devenue maquilleuse professionnelle était, entre autres, de donner un coup de boost à l'égo d'une personne à travers cet art, sans dysmorphie, à travers mes yeux.
Plusieurs personnes dans mon entourage ont fait face au cancer, je connais la lourdeur de cette période, que ce soit pour la personne touchée comme pour sa/son/ses accompagnants, c'était donc une évidence pour moi d'y participer.
Notre 1ère séance ensemble restera à jamais dans ma mémoire ! Quand je maquille, je suis un peu ailleurs, je pense à la technique, au résultat du makeup ; mais la réaction de la modèle et celle son accompagnant quand elle s'est découverte pour la 1ère fois, c'était vraiment la cerise sur le gâteau et ça m'a rappelée à la réalité, au POURQUOI originel.
Isabelle
Accompagnant(e)
Eloïse avait 14 ans lorsqu’elle a perdu en quelques mois cheveux, cils et sourcils. Une pelade universelle a été diagnostiquée, maladie auto-immune sans traitement efficace… Sentiments de tristesse, d’incompréhension, de peur et de colère.
Les années lycée ont été difficiles, Eloïse a très vite pallié par des perruques et des foulards.
Avec son papa, nous avons encouragé Eloïse à se présenter tête nue le plus souvent possible.
Aujourd’hui, Eloïse a 26 ans.
Travaillant auprès de femmes touchées par le cancer, j’ai découvert MMK sur les réseaux sociaux, tout de suite j’ai voulu faire vivre cette expérience à Eloïse.
Lui donner la possibilité de se faire chouchouter, de sublimer son visage et son crâne, de renforcer sa confiance en elle et de faire de sa différence une vraie force…
The Fetching Eye
Photographe
Mon travail déjà axé sur la photothérapie s’est avéré être complémentaire à celui de MMK.
Particulièrement attirée par l’étrange et l’extra naturel, pouvoir prendre en photo des femmes à l’allure « Bad Ass », en perte de reconnaissance de leur beauté et de leur féminité, correspondait complètement à mes intentions artistiques.
Chaque séance est un moment d’énergies multiples qui se bouleversent et chamboulent, de la révélation de leurs visages et crânes maquillés à la perfection, jusqu’au shooting qui immortalise dans le temps et l’espace la femme qui se révèle.
Systématiquement, j’ai eu la sensation de photographier des êtres d’une autre planète, entre deux mondes, de douceur et de maturité, de courage et de sensibilité accrue. Des femmes qui, enfin, retrouvent leur beauté oubliée.
Tom Aloha
Photographe
Un projet unique pour des femmes uniques. Voici ce que représente Maquille Mon Krâne à mes yeux et aussi pourquoi j’ai voulu faire partie de l’aventure.
Étant spécialisé dans la thérapie par l’image et dans l’image de la femme, j’ai voulu intégrer ce projet afin d’accompagner ces milliers de femmes pour qu’elles puissent se voir aussi puissantes et aussi fortes qu’elles le sont.
Merci à elles pour leur confiance. Et merci à Maquille Mon Krâne pour ce projet humain.
Mathilde C.
Participant(e)
Atteinte d’alopécie depuis l’âge de 1 an, je n’ai jamais vraiment mal vécu le fait d’être chauve et j’ai toujours porté des foulards depuis mon enfance.
Mais une petite voix me disait que je ne l'assumais pas autant que je le croyais car depuis 26 ans, je n'ai jamais retiré mon foulard en public.
Cette expérience m’a permis de comprendre que l’on peut être belle et féminine en toute circonstance, qu’on est capable de bien plus que ce que l’on pense.
Aujourd’hui, j’ai relevé le défi de faire des photos crâne nu et de sortir en public avec mon magnifique maquillage.
Ce fut assez compliqué mais je suis plus que fière de moi et je ne remercierai jamais assez Fanny pour cette incroyable expérience.
J’espère que MMK réchauffera le cœur de beaucoup d’autres personnes avec ses œuvres d’art.
Kyle
Accompagnant(e)
Les médecins parlent en nuances de gris et de noir en décrivant les étapes de la bataille contre le cancer. En tant que mari, rien n’est pire que de regarder sa femme souffrir et se sentir impuissant. On cherchait, sans issue évidente, de la lumière, afin que cette vie différente lui semble plus acceptable. J’ai eu l’immense privilège d’assister à la séance de ma femme - sublimée - et de la voir rire, sourire, oublier. Un moment immortalisé en œuvre d’art, transformant ces mêmes nuances en explosion de couleurs, de joie.
Merci d’avoir aidé ma femme à accepter et voir autrement une partie de son cancer qui la touchait profondément. De m’avoir aidé à me rendre compte qu’il y a d’autres façons pour soutenir ma meilleure amie, mon âme sœur. MMK restera pour toujours gravé dans notre vie.
Camille S.
Participant(e)
J’ai dû vivre l’alopécie suite à de la chimiothérapie, donc forcément il y avait déjà les mauvaises nouvelles à digérer…Mais l’annonce de la perte de mes cheveux fut un crève-coeur pour moi.
J’ai eu la douloureuse sensation de perdre mon identité, ma féminité… Il fallait que je fasse quelque chose de ce crâne que je n’aimais pas d’avance.
Ayant fait du théâtre et du mannequinat, je suis sensible à toute forme d’art, et MMK a été une révélation… Comme je le pressentais, cette expérience humaine fut incroyable… D’un point de vue personnel, une vraie thérapie. Je suis ressortie du shooting pleine de force, de confiance, de fierté. J’ai même osé sortir le crâne nu dehors, ce que je n’avais pas réussi jusque là…
Merci MMK pour ce souvenir, de m’avoir permis de me réapproprier mon corps.
Charlène C.
Participant(e)
Ma pelade universelle a commencé à 20 ans. Lorsque je m’en suis rendu compte, j’avais déjà perdu mes cheveux à l’arrière de la tête. En quelques mois, tout est tombé.
Se construire avec cette différence n’a pas été facile, surtout vu mon métier: professeur en collège. Mes cils et sourcils tombent et repoussent par cycle, je ne m’y attache plus…
Aujourd’hui, je l’accepte, j’en parle assez librement mais je continue à porter une perruque la plupart du temps.
J’ai depuis très longtemps envie de me faire tatouer le crâne et faire MMK ne pouvait que me conforter dans l’idée!
On est toutes belles malgré nos différences !
Une journée à se faire chouchouter, un shooting qui te fait sortir de ta zone de confort… Ce genre d’expérience ne fait que renforcer l’estime de soi et ça fait un bien fou.
Adeline M.
Ambassadeur/drice
J’ai perdu mes cheveux l’année dernière pour mes 40 ans. Une semaine avant, j’avais les cheveux longs, une semaine après je portais une perruque… La chute a été très rapide: les deux mois suivants, j’ai perdu tous mes poils, et pour finir cils et sourcils.
Quand on m’a parlé du travail de Fanny, je me suis tout de suite dit: « je veux le faire ! ».
Déjà pour avoir un beau souvenir de cette période de ma vie, si un jour ça repousse, mais aussi pour montrer aux autres qu’on peut être belle sans cheveux.
Cette expérience m’a donné la force et l’envie de sortir un peu plus de ma zone de confort et m’aide à accepter un peu plus chaque jour la différence…
Il faut arrêter de se cacher et vivre pleinement.
Avec ou sans cheveux, la vie est belle…
Eloïse B.
Participant(e)
À mon crâne chéri,
Au début de mon alopécie,
Je t’ai haï,
Je t’ai caché,
Je t’ai accepté,
Je t’ai conquis….
Aujourd’hui, je te chéris.
Merci MMK de prendre soin de nous, des têtes nues qui se baladent un peu partout et de nous montrer, nous réaffirmer que nous sommes belles, que ce soit le temps d’un traitement ou pour beaucoup plus longtemps…
Nina B.
Participant(e)
À l’annonce de mon cancer, j'ai su que je n’allais pas vivre l’aventure pour rien. J’ai toujours aimé l’art et j’ai pensé à jouer avec ce crâne nu pour me dire à moi-même « Si tu peux le montrer, tu peux tout faire ! »
L’univers m’a entendue et je suis tombée sur Fanny.
Je savais qu’elle allait magnifier ma force. Je voulais me souvenir que je pouvais être fière de moi et dire que le beau est partout, même dans la maladie.
J’ai passé une journée incroyable. Je suis sortie avec mon maquillage et je savais que dorénavant, j’étais invincible.
Le regard des autres ne m’atteint plus. Désormais, c’est le regard que je porte sur moi qui m’importe et le cancer m’a rendue terriblement fière de qui je suis.
MMK, c’est être enfin soi-même aux yeux du monde et aimer ce que l’on voit éternellement.
Jenifer L.
Participant(e)
À l’annonce de ma maladie, première question posée à mon médecin : "Est-ce que la chimio me fera perdre mes cheveux ?" Quand il m’a dit que c’était inévitable, j’ai fondu en larmes.
Mais petit à petit, je me suis approprié ce nouveau moi… J’ai « assumé » en étant le plus souvent possible tête nue… Mais le regard dans le miroir a toujours été un peu fuyant !
Dès que j'ai découvert MMK, j’ai eu une révélation. Je me suis dit qu’il fallait impérativement que je le fasse, cela dégageait tellement de choses… Toutes ces femmes qui ont mené un combat et qui ont fait cette chose rien que pour elles !
Je suis toute retournée de cette journée… Je me suis sentie comme une star, une mannequin.
Jamais je n’aurais cru ressentir cela un jour !
Je crois que je suis en train de découvrir une nouvelle moi…
Justine A.
Participant(e)
Septembre 2020. J’ai 24 ans. Le diagnostic tombe : j’ai un cancer, lymphome de Hodgkin. Très vite, mes cheveux tombent. Ça me déchire le coeur, je perds une partie de moi. Je me cache sous des turbans et des perruques. Vient alors la repousse, c’est aussi une période compliquée mais je prends mon mal en patience…
Sauf qu’en avril 2022, j’apprends ma récidive. Je reperds mes cheveux… pour la deuxième fois. Cette fois-ci, il me faut une solution pour accepter mon image. Et je me lance dans le projet MMK.
Ça a été une super expérience, un instant hors du temps, je me montre crâne nu et je me laisse aller, en totale confiance.
J’avais besoin de garder un souvenir positif de cette période « négative » de ma vie.
MMK a si bien rempli sa mission, je crois même que je me suis trouvée belle.
Kate B.
Participant(e)
Quand on m’a diagnostiqué mon cancer du sein mi-juillet 2022, terrifiée, ma première question était de savoir si j’allais avoir de la chimiothérapie, et perdre mes cheveux.
La réponse fut sans appel, quelle douleur ! Mes cheveux étaient ma personnalité, ma féminité.
Mes 2 filles me rasent. C’est fait, je ne suis plus moi. Je n’arrive plus à me regarder sans pleurer. Ça y est, j’ai un cancer, il est bien présent, tous le verront maintenant.
Alors quand on m’a parlé de MMK, je me suis dit que si une personne arrivait à changer la vision que j’ai de ce crâne nu, alors il fallait que je vive cette expérience incroyable.
Une journée de partage, d’échanges, de confidences, un boost énorme, des rires, des larmes.
Une formidable aventure et la chance d’avoir mon crâne sublimé en oeuvre d’art.
Julie B.
Participant(e)
Un cancer du sein à 33 ans ? Je n’aurais jamais pensé que ça m’arriverait. Quand on m’a annoncé que j’allais avoir de la chimio, ce fût un choc, alors que la mastectomie non. J’étais terrifiée à l’idée que mes filles me voient comme ça, ne me reconnaissent pas.
Je n’assume pas ce crâne chauve, je sors toujours avec ma perruque ou mon turban.
Me lancer dans ce projet a été un véritable challenge, jamais je n’ai montré mon crâne nu à d’autres personnes que mon conjoint ou mes filles.
Fanny m’a sublimée. J’ai aimé mon reflet dans le miroir, je n’avais pas de mot pour exprimer ce que je ressentais…
Une vraie thérapie pour apprendre à m’accepter et me sentir jolie.
Je suis tellement fière de l’avoir fait et d’avoir ces magnifiques photos en souvenir d’un passage douloureux de ma vie.
Anne-Sophie G.
Participant(e)
Pour moi, chevelure a toujours été synonyme de féminité, tout du moins une manière de montrer la mienne. Ne pas pouvoir la contrôler avec cette alopécie à cause de la chimio a été extrêmement difficile à vivre.
Étrangement, surtout avant la chute. Parce qu’il y avait beaucoup d’appréhension.
Lorsque mon crâne est devenu totalement nu, cela m’a fait bizarre, mais j’ai aimé. C’est très régressif de toucher son crâne. Et très agréable finalement.
Le plus dur, c’est le regard des autres, et ce crâne qui renvoie à la maladie.
L’idée de cette session MMK, c’était immortaliser ce moment de vie. Laisser une trace positive de ce vécu.
Finalement, ça a été au-delà de ça.
Ça m’a beaucoup aidée à m’aimer avec mon crâne nu. Quand je regarde les photos, je vois une belle femme, plus une femme malade.
Peggy B.
Participant(e)
Moi c’est Peggy et j’ai 47 ans. Mon cancer a été découvert lors de mon contrôle annuel. On m’annonce que je vais devoir faire de la chimio et là pour moi, c’est le drame. Je perds alors tout signe de féminité : ma poitrine, mes cheveux. C’est une descente aux enfers. J’ai dû me résoudre à raser mon crâne. Je m’étais apprêtée et quand je me suis vue dans le miroir, je me suis trouvée jolie. Jolie sans cheveux ! Mais oui !
J’ai souhaité réaliser une séance MMK car j’ai trouvé qu’il y avait quelque chose de puissant, de beau et de fort… Cette séance marquerait pour moi la fin des traitements et la renaissance. Lorsque je me suis vue dans le miroir, je me suis trouvée canon et je me suis sentie "surpuissante". J’étais tellement fière de moi, et du chemin que je venais de parcourir.
Tania G.
Ambassadeur/drice
C'est lors d’un contrôle que ma tumeur a été détectée. Ça a été un grand coup de massue : j’ai eu peur…vraiment !
Au final, j’ai réussi à porter fièrement mon crâne nu. Je ne me voyais plus comme une personne malade mais comme une "warrior".
Avec MMK, j’allais pouvoir inspirer d’autres femmes à oser, à s’aimer malgré tout, leur permettre d’être moins effrayées, moins seules face à la maladie.
Un moment hors du temps, un cocon de douceur… L’expérience MMK a été une parenthèse, une oasis dans mon désert, une bouffée d’air frais dans le tumulte. Comme sur une toile, Fanny a fait danser son pinceau sur mon crâne pour créer une oeuvre d’art…
Sensations nouvelles, émotions intenses quand je me découvre… Une expérience inédite !
Pendant une journée, je me suis évadée hors des murs de la maladie
Yasmine B.
Participant(e)
J'ai découvert que j’avais un cancer du sein triple négatif à 36 ans. J’ai perdu mes cheveux très vite et j'ai décidé de le prendre comme un jeu de saison : je me suis imaginée comme un arbre qui perdait ses feuilles, c’était l’automne…
Puis est arrivé l’hiver et là, je n’avais plus rien avec les grosses chimios, ni cils ni sourcils… Dur de se reconnaître.
Je savais que le printemps allait arriver pour moi et que je devrais aller voir Fanny pour me sentir comme un arbre dont les feuilles repoussent. Et elle a fait renaître ces feuilles et ces fleurs.
À partir de là, mes cheveux ont commencé à repousser… la magie a fait effet !
Merci pour cette belle expérience, que je recommande à tous ceux et celles qui passent par cette dure épreuve.
Que la fleur en eux renaisse encore plus belle…
Manon L.
Participant(e)
Août 2021, un mois avant mes 26 ans. On m’annonce un cancer sur le rein, métastasé aux poumons et aux os. L’impression de se prendre un bus en pleine face.
Une biopsie plus tard, et l’oncologue pose les mots : sarcome d’Ewing extra-osseux, un cancer pédiatrique rare.
L’heure ensuite est à la bataille. Mais ce qu’on dit est vrai : on se trouve une force immense dont on n’a pas idée, parce que la seule chose que l’on veut, c’est VIVRE, tout simplement.
Je me suis lancé le pari de faire partie de ce projet : immortaliser ce moment bouleversant de ma vie et le rendre beau. Transformer le négatif en positif.
Et quelle expérience… Un boost énorme de confiance en soi, vraiment, à un moment où on en manque terriblement.
Je suis d’ailleurs repartie crâne nu dans la rue, c’était la première fois.
Anaïs G.
Participant(e)
C’est lors d’Octobre Rose 2021 que je découvre cette boule dans mon sein. Ça ne peut pas être un cancer, je suis jeune et n’ai aucun antécédent. Et pourtant, le ciel me tombe sur la tête quelques semaines après. Je découvre une autre moi, sans cheveux. L’acceptation est très dure, mon reflet dans le miroir n’est plus moi.
Finalement je m’y fais, le regard des autres n’est pas aussi dur qu’attendu et je me balade le crâne nu ! Puisqu’il faut passer par là, autant faire de cette épreuve une force ! Alors aujourd’hui, je fais de mon crâne une oeuvre d’art ! Pour qu’elle me rappelle que j’ai été forte et que j’ai vaincu ce méchant crabe !
Magnifique. Voilà comment je me trouve. Magnifique avec mon crâne d’oeuf ! C’est une première!
Une expérience inoubliable qui m’a permis d’assumer ce crâne.
Willoo
Photographe
Au départ, je n’avais pas envisagé de participer au projet MMK, mais connaissant Fanny depuis longtemps, j'ai été ému par son initiative et j'ai été touché lorsqu’elle m’a proposé d’y contribuer. La cause défendue me touche profondément et je suis admiratif du travail accompli par Fanny et son équipe. L'aspect artistique du projet est tout simplement magnifique, mais ce qui rend cette expérience vraiment spéciale, c'est le bonheur que les modèles en retirent. J'ai donc été ravi de pouvoir contribuer à ce beau projet, d'autant plus que Fanny m'a laissé la liberté de m'exprimer selon mes envies. En tout cas, je serais enchanté de renouveler cette expérience à l'avenir, et je continuerai à faire connaître le projet MMK autour de moi car ce projet le mérite.
Julie B.
Participant(e)
Tel un « uppercut », le cancer du sein m’avait choisie, moi, Julie, maman de deux enfants. L’annonce à mes proches, la culpabilité, la perte de mes cheveux, de ma féminité et de l’estime de soi m’ont mise KO. Mais je me suis redressée et je suis montée sur le ring pour l’affronter en trouvant du positif malgré la maladie.
L’une de mes victoires a été d’apprécier mon crâne nu et de me trouver belle. Comme quoi !
Fanny avait carte blanche. Elle a pris le temps de me connaître avec l'aide de ma soeur pour mettre des touches qui me ressemblent.
La sensation des pinceaux sur ma peau m’a procuré un réel bien-être. Mon crâne comme support d’oeuvre d’art m’a permis, l’espace d’un instant, d’oublier ma maladie. Un moment positif dans mon parcours de soins.
N’hésitez pas à vivre cette expérience !
Yvana B.
Participant(e)
L’annonce de mon cancer a été, comme pour tout le monde, un grand choc. La maladie a été un combat à part entière, mais la perte de cheveux en a été un autre.
Se sentir féminine sans cheveux est évidemment très complexe, c’est un apprentissage. Et Maquille mon Krâne est une très bonne façon « d’apprendre » à aimer son crâne chauve. L’embellir, apprendre à le chérir, en prendre soin.
Cette expérience m’a également permis d’honorer mon combat et d’immortaliser ce moment. Merci Maquille mon Krâne.
Alexandra G.
Participant(e)
J’avais très envie de vivre un moment comme celui de l’expérience MMK. Ces photos sont destinées à mes proches, en guise de cadeau d’adieu, pour qu'ils gardent un souvenir de moi le plus près possible de ce que je suis. La dualité, cette chimère que je suis, est totalement bien représentée.
Vous m'avez fait me sentir belle, unique, invincible… Vos émotions, votre sincérité, tout le cœur que vous y avez mis, c'est juste dingue. J’ai pris énormément de plaisir. Vous m'avez donné beaucoup de force, beaucoup de positif. J'ai descendu 500 mètres dans la rue, avec le crâne nu maquillé, et les gens avaient beau regarder, je ne faisais que sourire.
Et ce sentiment ne me quitte plus. C'était comme une thérapie accélérée. Je suis comme ça sans cheveux, malade du cancer, et alors ?
Kristelle G.
Participant(e)
Quand, à 37 ans, on m’a appris que j’avais un lymphome de Hodgkin, je me suis dit: « que vais-je faire de cette information ? » Puis, j’ai pensé que c’était une nouvelle expérience à vivre.
Cependant, toutes les étapes ont été très dures ; les ponctions chirurgicales, les éprouvantes chimiothérapies, les cheveux qui tombent, 12 kilos qui disparaissent, de nouvelles cicatrices et un boîtier sous la peau.
Un nouveau corps, une nouvelle tête.
MMK est arrivé à un moment où je ne supportais plus le traitement. Je me disais « dans X jours, j’ai cette séance ».
C'était comme une après-midi entre copines. Entre rires et compliments, je me sentais belle et je n’ai pas pensé une seconde que mes cheveux étaient tombés à cause de la chimio.
Les raser a même été une sorte de rituel de purification.
Sophie M.
Participant(e)
Au-delà de l’aspect artistique de ce projet extraordinaire dans le bien-être et le symbolisme qu’il apporte, il était vital pour moi de le faire…J’avais un profond dédain pour mon crâne de piaf et mon image en général.
MMK, c’est donner la possibilité aux femmes atteintes d’alopécie de transformer leur mépris pour cette image nue d’elles-mêmes en espoir et beauté.
Mais c’est surtout le moyen, peut-être, de trouver une porte pour le chemin de sa RÉSILIENCE.
J’ai passé cette journée comme un instant hors du temps. Je me suis livrée corps et presque âme à Fanny, en toute confiance.
À la découverte des photos, j’ai été sidérée et émerveillée par ce qu’elle avait fait.
Il y avait tout. Au-delà de tout.
Cette magicienne avait surpassé mes rêves… je la remercie du plus profond de mon coeur.
Elodie C.
Participant(e)
C’est à 35 ans, en plein sevrage de mon fils de 7 mois, que j’ai découvert une boule dans mon sein droit. Cancer du sein HER2 +++ et hormonodépendant. C’était le début de mon combat…
Quand on me l'a annoncé, j’ai tout de suite pensé à la perte de mes cheveux. C’est ce qui m’a fait le plus peur.
J'ai d’ailleurs acheté une perruque pour cacher cette alopécie. Je ne l'ai finalement jamais portée : j’avais l’impression d’être déguisée. Mon entourage m’a vue le crâne nu et m’a convaincue que j’étais belle ainsi.
Moi qui voulais cacher ma maladie, je me suis retrouvée à sortir la tête nue en me disant qu’il n’y avait finalement aucune honte à montrer qu’on se bat pour sa vie.
J’ai appris à m’aimer ainsi et aujourd’hui je peux le dire, on peut être féminine même sans un cheveu sur le caillou.
Whitney N.
Participant(e)
Un cancer du sein à 28 ans, ça existe et pourtant, je n’y croyais pas. J’ai tout de suite pensé à la perte des cheveux et j’étais horrifiée par le regard des autres. Je n’avais qu’une seule envie : me faire petite, disparaître le temps du traitement.
Puis j’ai rencontré des femmes (des guerrières) qui m’ont rappelé que, malgré la maladie, la vie continue et qu’il faut en profiter un maximum.
L’idée de sublimer mon crâne, celui que je ne supportais pas de voir et que je m’efforçais de cacher, me semblait originale. J'ai fait part à Fanny de mon envie de faire du bodypainting pour m’aider aussi à voir ma mastectomie différemment…
Je me cherche, et au travers de MMK, je me découvre et surtout, je me réconcilie avec cette nouvelle image de moi. Toujours rayonnante. Malgré les épreuves…
Amandine K.
Participant(e)
J'ai été diagnostiquée à 34 ans. Maman de deux petits garçons de 3 ans et 8 mois, le plus dur pour moi a été l’impact que la maladie a eu sur ma vie de famille. Je vis avec la peur au ventre de ne pas les voir grandir, de ne pas vieillir aux côtés de mon mari. J’ai accepté ma nouvelle tête, mais pas le cancer.
J’ai essayé de trouver des témoignages sur les réseaux et je suis tombée sur Fanny.
Je suis allée à notre session Maquille mon Krâne avec l’idée de passer un beau moment et me changer les idées. Mais ça a été bien plus que ça ! Me voir comme ça était magique, et le retour positif des gens a été pour moi une vraie force, une énergie nouvelle que j’ai reçue.
Ma grand mère, qui a du mal à me voir chauve, m’a demandé un poster d’une photo de moi comme ça et ça, ça n’a pas de prix...
Morgan Matyjasik
Photographe
C’est avec Fanny, makeup artist chevronnée, que j’ai commencé à faire du portrait il y a plus de 6 ans. Touchée par un cancer du sein, Fanny m’a fait part de son projet de transformer son crâne nu en toile d’expression pour sa passion du maquillage. Passion qu’elle décide aujourd’hui de partager avec d’autres sœurs de combat, transformant leur crâne en œuvre d’art éphémère.
Son objectif est de faire de cette aventure périlleuse une expérience positive, tout en acceptant cette nouvelle image de soi. Inspiré par son énergie et son courage, je me suis joint à son projet.